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L'Afrique du Sud
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Le voyage aller |
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Le trajet est assez long pour aller jusqu'en Afrique du Sud : Il faut une bonne douzaine d'heures pour arriver
jusqu'à Johanesbourg.
De là nous avions deux correspondances possibles : soit 1/2 heure après l'atterrissage du premier avion, soit 6 heures
après. Inutile de vous dire que 1/2 heure ça fait un peu court (avec les douanes et tout ça). En plus le premier avion
ayant décollé en retard, ce n'était même plus la peine d'y penser. Nous avons donc eu droit aux 6 heures d'attente.
Heureusement, nous avons pu passer ce temps dans un hôtel non loin de l'aéroport, ce qui nous a permi de nous reposer et de nous
restaurer au bord d'une piscine.
Ensuite petit vol jusqu'à Richard's Bay, puis la route jusqu'à Sodwana Bay : un guide nous attendait à
l'aéroport pour nous convoyer jusqu'à notre destination finale. Il nous a brossé le portrait de l'Afrique du Sud, ce qui
nous a permi de nous rendre compte que c'est un pays avec un très fort potentiel économique, notament grâce à un
sous-sol riche en minerais et à une exploitation forestière importante (eucalyptus).
Après de longues heures de route, nous sommes arrivés à Sodwana Bay en fin d'après midi. C'est un endroit
où les Sud-Africains aiment passer leurs vacances ou leurs week-ends, et donc il y a 3 ou 4 différents resorts
(résidences hôtelières de bugalows). Il a donc fallu trouver le bon endroit, ce qui fait que nous sommes arrivés
au bout du compte à la tombée de la nuit.
Après finalement une vingtaine d'heures de voyage, nous n'avons pas prolongé la soirée outre mesure...
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Le séjour à Sodwana Bay |
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Le séjour a été assez agréable. Comme vous pouvez le voir sur la
carte postale de gauche, il y a une grande dune boisée qui longe la côte. Les départs se faisaient en zodiac depuis la
plage, en se dirigeant vers le bas de la photo. Ici, vous pouvez distinguer les toits des bungalows qui sont noyés dans la
végétation : en fait, le resort est situé au beau milieu d'une réserve. On peut même voir passer
quelques singes de temps en temps (mais évidement, pas quand j'avais mon appareil photo. GRRR...).
Sur la photo de droite, le petit bungalow où je logeais. Comme vous pouvez le voir, on était loin d'être
les uns sur les autres.
Outre les cabanes pour les vacanciers, il y avait un grand bungalow pour le restaurant, avec un bar à l'étage.
La terrasse du bar a la vue sur la mer.
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Le resort étant en surplomb de la côte, un petit chemin de promenade descendait
dans la végétation pour accéder à une plage superbe (qui correspond à la partie gauche de la
carte postale). La mer m'a semblé un peu trop agitée à cet endroit pour pouvoir profiter de la baignade, mais une petite
balade sur la plage n'est pas désagréable.
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Nous n'étions pas motorisés sur place (le guide était reparti), et pour aller jusqu'à
la plage pour la plongée, nous profitions du 4x4 qui descendait chaque jour le zodiac. Nous n'avons donc
pas pu beaucoup profiter des environs. Nous avons pu tout de même nous incruster une après-midi dans un mini-safari, durant
lequel nous avons vu assez peu de choses : quelques aigles et des hippopotames de très loin (les photos ne montrent pas grand
chose).
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Le transfert vers le Mozambique |
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À la fin du séjour, le guide est revenu pour nous emmener au Mozambique. À ce moment-là
je n'ai plus regretté de ne pas avoir eu de voiture dans ce pays : toutes les routes ne sont pas goudronnée en Afrique
du Sud. Il y a également pas mal de routes en terre. Comme il pleuvait des cordes, nous avons dû parfois zigzaguer pour
éviter les nids de poules (qui auraient parfois pu héberger tout un poulailler), la route était un peu glissante, et il
fallait faire attention aux quelques vaches qui ne trouvaient rien de mieux que de séjourner sur la piste. Bref une journé
assez peu réjouissante. Elle nous a permis tout de même de profiter un tant soit peu du paysage sud-africain.
Une chose nous a frappés : les africains marchent beaucoup. On a croisé énormément de gens sur les routes,
souvent loin des villes. Je ne sais pas combien de kilomètres ils peuvent ainsi parcourir chaque jour, mais je pense qu'un vingtaine
n'est pas une estimation farfelue.
Le plus étonnant durant cette journée a été le passage de la douane : si l'Afrique du Sud est un pays assez
évolué, ce n'est pas vraiment le cas du Mozambique, qui n'était sorti d'une guerre civile que depuis 1994. Le contraste
était flagrant à la frontière : côté Afrique du Sud, une route groudronnée arrive jusqu'au
poste frontière (un petite maison climatisée avec ordinateurs). De l'autre côté d'un grillage, le Mozambique :
un algéco pour poste de douanne, bien évidemment pas d'ordinateur, et partant de là, une vague piste boueuse serpentant
entre de basses collines pour entrer dans le pays.
Je n'ai pas osé prendre de photo, mais cette différence était saisissante.
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Le Mozambique
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Le séjour à Punta do Ouro |
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Punta do Ouro est un lieu de villégiature pour les Sud-Africains. Ce n'est pas
très loin de la frontière, et la plupart des gens que nous avons croisé là-bas étaient Sud-Africains
(à part un couple d'Allemands). Ce sont des bungalows en bord de plage, avec quatre appartements chacun (deux en rez-de-chaussée,
deux à l'étage. Simples et fonctionnels.
Pour se rendre au club de plongée non loin de là, 2 solutions : par la plage, ou bien par la route. Quand je dis
route, mais je devrais dire piste.
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Le centre de plongée se situe dans un camping en bord de plage. Un camping assez bien
aménagé, arboré, avec quelques petits bungalows ma foi plutôt mieux réussis que ceux dans
lesquels nous étions logés.
Les plongées s'effectuaient le matin, en zodiac, sur des sites que j'ai personnelement trouvés plus intéressants que
ceux d'Afrique du Sud. Un jour, nous avons même eu droit à nager avec quelques dauphins qui étaient venus prè du bord.
L'eau était tellement bonne que souvent en fin d'après-midi, nous passions 2 heures dans l'eau rien qu'à
discuter.
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Le voyage de retour |
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Le retour s'est déroulé sans encombre : nous sommes repartis vers la frontière sud-africaine,
puis avons tracé la route jusqu'à Richard's Bay, en passant par l'intérieur des terres, ce qui nous a permi de voir
d'autres types de paysages : montagnes et lacs. Tantôt de la piste, tantôt de la route goudronnée.
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