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Ananda cottages

Lors de la première semaine, nous étions logés dans un hôtel à Sanur. Son avantage était d'être au bord de la mer, et assez proche de notre club de plongée. En contrepartie, il était noyé dans la grande agglomération du Sud de l'île, et n'avait pas beaucoup de charme.

En revanche, en cette fin de journée, nous avons eu le plaisir de découvrir l'hôtel que nous allions occuper pour cette deuxième semaine : Ananda Cottages, situé un peu à l'écart de la ville d'Ubud. Si cela obligeait à marcher un peu pour aller au centre-ville, cet hôtel est par contre bien inséré dans la végétation et les rizières environnantes.
Par le fait du hasard, lors de l'attribution des chambres, Sylvie et moi avons hérité de la plus majestueuse. Elle devait bien mesurer 50 mètres carrés (c'est immense !) et occupait tout le rez-de-chaussée d'un pavillon (photo de gauche). Vraiment un cadre extraordinaire.



Ubud

Pour nous rendre au centre-ville, nous avions le choix entre la route et les petits chemins dans les rizières. Nous avons essayé une première fois par les rizières, sans accompagnement, mais c'est un petit labyrinthe de petits murets qui séparent chaque parcelle. Nous avons vite abandonné car nous avions vraiment du mal à nous diriger, et nous sommes passés par la route.
Sinon, Ubud est une petite ville, où beaucoup d'artisans et d'artistes se sont installés. Donc pas mal de boutiques pour ceux qui veulent ramener des souvenirs.
Il y a notamment un marché où on peut trouver un peu de tout : tissus, objets en bois, peintures, vêtements, ...
Juste à l'une des sorties de ce marché, de nouveau une petite enceinte pour venir faire des offrandes. C'est apparement la tâche des femmes, car nous n'avons jamais vu d'homme faire ces offrandes (à part notre guide de plongée quand nous partions en mer).

Cette ville abrite également le palais Puri Saren Agung, qui se visite, et où nous avons assisté en fin de séjour à une nouvelle représentation de la danse du Barong.


Comme dans toute ville, il y avait quelques restaurants et quelques bars. Nous en avons dégotté un, juste à côté du palais, et où on vous sert, entre autres, le fameux Babi Guling, qui est un cochon de lait roti. Absolument délicieux. À ne pas rater si vous passez par là.

 


Nous avions aussi trouvé un bar dont le cadre était très agréable : deux pièces d'eau jonchées de lotus, et en arrière plan l'entrée d'un temple (qui était fermé). Ce bar était le théatre de quelques représentations (auxquelle nous n'avons pas assisté), car devant la porte du temple se trouvait une estrade et des chaises pliantes.


Balade dans les rizières

Un matin, nous sommes partis faire une balade : dans notre petit guide, nous avions vu qu'il y avait un chemin qui faisait une petite boucle non loin de notre hôtel , dans la campagne.


Une fois revenus aux abords de la ville, nous marchions sur le trottoir pour retourner à l'hôtel, lorsqu'un homme à mobilette s'est arrêté pour nous dire que ce serait plus agréable si nous passions au milieu des rizières. Nous lui avons alors expliqué que nous avions déjà essayé et nous nous étions alors un peu perdus. Et bien, ni une ni deux, ce Balinais a garé sa moto, pour nous guider dans le dédale des parcelles de riz :


Cette petite aventure a tout de même duré une bonne heure, et notre guide nous a bien évidemment mené à bon port, jusqu'à notre hôtel. Nous lui avons bien sûr (et avec plaisir) laissé un pourboire, car lui-même devait se refaire le chemin en sens inverse pour aller retrouver sa mobilette. Je crois que sans un guide, nous n'aurions jamais pu y arriver. Une superbe balade.

L'après-midi à Ubud

Après un repas au centre ville, nous avons flâné dans la ville et fait quelques musées, dont celui de la peinture, situé au mileu d'un parc, mais il faut dire assez mal indiqué (il fallait passer par une sorte de parking à moitié abandonné).

En fin de journée, alors que nous traî,ions dans les magasins, nous avons assisté à un immense procession, qui passait par la rue principale, et qui de ce fait a bloqué toute la circulation.



Bedugul

Le lendemain, nous avons loué deux taxis pour aller au Nord de l'île.
Nous sommes passés par de petits villages, où nous avons échangé quelques sourires, puis par la campagne, et avons pu profiter à nouveau du spectacle des rizières, avant d'arriver à Bedugul.


Bedugul est un temple, dont les images sont assez connues, car il est au bord d'un lac, et deux enceintes se trouvent dans l'eau, non loin de la rive.
Lorque nous sommes arrivés, nous avons constaté qu'un cérémonie avait lieu. Renseignement pris, le responsable du groupe nous a expliqué qu'il s'agissait d'une entreprise qui avait réservé le lieu pour amener famille et employés, afin de remercier les dieux pour la prospérité de l'entreprise. Ils nous ont même invités à partager leur en-cas.
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Nous avons ensuite poursuivi notre visite du temple.


Le reste de la journée

Comme Sylvie et moi avions aprécié en 2006 les sources chaudes de Banjar, nous y avons emmené les copains. L'occasion de se délasser un peu dans cette journée à la température élévée.

Nous avons ensuite demandé à nos chauffeurs de nous amener déjeuner au bord de la mer. Ils nous ont d'abord amené dans un resto aseptisé pour les touristes, mais ce n'était pas ce que nous recherchions. Nous sommes alors allés un peu plus loin, pour déjeuner dans un petit resto sur pilotis. De là, nous avons pu assister à une nouvelle cérémonie, plus modeste, des villageois.


Nous avons ensuite repris la route pour retraverser les montagnes et rentrer sur Ubud.


Pour le soir, nous avions réservé nos places pour assister à nouveau à un spectacle de danse, avec l'inévitable danse du Barong.



Cette fois, le spectacle faisait un peu plus pro que lors de la séance du début de séjour.


Nous sommes enfin allés nous coucher, même pas perturbés par les petits cris des margouillats du coin.


Retour à Sanur

Dernier jour : nous sommes retournés à notre premier hôtel, afin de ne pas se trouver trop loin de l'aéroport pour le lendemain. Une dernière baignade, un dernier petit resto, et voilà. C'est fini. Il faut se retaper les heures d'avion pour retrouver ses pénates.

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