Nous sommes partis pour cette destination avec plusieurs copains de notre club de plongée. Nous avions pris un forfait qui comprenait : la location d'appartements dans une villa, la location de 2 voitures et l'inscription dans un club de plongée pas très loin de la villa (c'est d'ailleurs le club qui gère l'ensemble). Je leur fais un peu de pub au passage, car ils sont super sympas, et l'organisation, bien que relativement récente, fonctionne à merveille : il s'agit de Global Scuba.

Oman est un pays, qui a vu son économie se développer grâce à la découverte du pétrole, dans les années 60. Auparavant, la population, plutot tribale, fut tout à tour sous domination portugaise, turque, puis indépendante (Zanzibar fit alors partie de ses possessions, de 1698 à 1856), puis sous protectorat britannique, avant de devenir à nouveau un état souverain au début des années 70, lorsque l'actuel Sultant détrôna son propre père, à qui il reprochait la mauvaise gestion du pays et la mauvaise répartition des nouvelles richesses.

Les sites de plongée sont bons : Très peu de monde, poissonneux (et pas mal de tortues).
Les deux plongées s'effectuent le matin, avec une petite pause entre les 2 pour se restaurer

Si vous êtes interessés par les photos subaquatiques que j'ai prises lors de ces vacances, cliquez sur le poisson ci-dessous

Les plongéees se déroulant le matin, il ne nous restait que les après-midi pour découvrir un peu le pays.
Nous avons évidement commencé par la capitale, Mascate. Pau de chose à en dire: c'est une ville, avec ses quartiers modernes, et ses quartiers anciens. Son souk est assez important et est à voir, ainsi que le quartier du palais du sultan.

Puis nous avons décidé d'aller voir un peu les villages. Mais nous ne nous étions pas bien rendu compte des distances : après les plongées et le déjeuner, il était déjà 14h30. Nous avons pris les voitures et avons roulé vers le Nord-Ouest, le long de la côte. Le soir tombant, nous n'avions toujours rien vu de particulier, aussi nous nous sommes arrêtés au premier village suivant, et nous n'avons eu que peu de temps pour nous promener dans les rues et le long de la plage. Les touristes ne se bousculent pas, là-bas, aussi les habitant sont très aimables. Alors que nous nous intéressions à une boulangerie traditionnelle, avec les galettes rondes qui sont plaquées sur les parois du four, le boulanger nous a offert plusieurs de ses pains pour que nous puissions y goûter. Du coup, nous lui en avons acheté d'autres pour le remercier (et parce que le pain était délicieux).
 

Comme on ne peut pas plonger la dernière journé (pour cause d'avion le lendemain), nous avions décidé de la passer à visiter un peu Oman (du moins la région autour de Mascate).
Nous avons commencé par la grande mosquée du Sultan Qaboos. on ne peut pas la rater, car on la voit depuis la route. Par contre, trouver le chemin d'accès n'a pas été très simple.
Il faut dire que d'une manière générale, Oman manque cruellement de cartes routières dignes de ce nom. Les cartes ressemblent plutôt à des prospectus pour les touristes, où toutes les routes et tous les ronds-points ne sont pas forcément marqués.

Nous nous sommes donc garés où nous pouvions, ce qui s'est révélé être à l'opposé de l'entrée. Mais bon, bous y étions. Et il faut avouer que cette mosquée est magnifique : beaucoup de marbre, tant au sol que sur les murs, de superbes calligraphies arabes comme ornements.

Nous étions à l'heure de visite des touristes, aussi il y avait assez peu de monde.

Le plus étonnant, c'est la salle de prière principale : le tapis a pris 4 ans pour être confectionné, et est le plus grand du monde.
De même, le somptueux lustre pèse 8 tonnes et mesure 14 mètres de haut. Pour se rendre comte des dimensions, regarder la photo de droite : des hommes sont assis près des portes, au fond. Puis comparez la taille des "petits" lustres avec ceux qu'on devine en bas de la photo de gauche.

 

Après la mosquée, nous avons pris la route vers l'Ouest, pour aller visiter le fort de Nakhal. Celui-ci se trouve sur un piton rocheux, au milieu d'une palmeraie, au pied de la montagne Jebel Akhdar. Pour y accéder, il faut s'enfoncer un tout petit peu dans les terres. Il se trouve au milieu d'une belle palmeraie. Le nom de Nakhl est d'ailleurs dérivé de "nakhell", ou palmier-dattier.

Le fort est construit sur plusieurs niveaux, et il faut parcourir de nombreux escaliers pour accéder aux différentes salles. Nous avons noté que l'aération de ces salles avait été bien conçue, car malgré la forte chaleur extérieure, il faisait plutôt bon dans ces pièces.
Chaque pièce a une fonction particulière : chambre de l'une des personnes de l'entourage du sultan (à gauche la chambre du Sultan), bibliothèque, cuisine...

Après le fort, nous avons suivi la route qui mène vers la montagne, d'où coule la rivière qui baigne la palmeraie. C'est une source d'eau chaude. Au pied de cette source se trouve un autre village.


Nous avons remarqué que, si à Mascate les femmes étaient voilées de noir, ce n'était pas le cas ici. L'interprétation de l'Islam est moins sévère dans les petits villages, et les voiles sont beaucoup plus colorés.

Nous avons assisté au retour de l'école des petits villageois, dans la tenue traditionnelle omanaise - sauf pour les baskets ;-) .

Nous sommes ensuite repartis, en retraversant la palmeraie et le village de Nakhal.

Nous avons ensuite essayé de prendre une route plus directe pour retourner vers Mascate. Encore une fois, les cartes routières étant approximatives, nous nous sommes rapidement retrouvés sur une piste tout juste praticalble, entre deux montagnes. Étant donné que c'était le dernier jour et que nous devions prendre l'avion le soir même, on a décidé de ne pas jouer les malins, et avons fait demi-tour pour reprendre la route que nous avions emprunté à l'aller.