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Notre séjour |
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La première semaine, nous étions logés dans un petit bungalow, juste au
bord du lagon de l'Hermitage, à St Gilles. Nous y avons d'ailleurs passé le réveillon de Noël. |
Dans le lagon, peu de chose à voir, mais par contre nous avons eu droit à de magnifiques couchers de soleil.
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Non loin de Saint-Gilles, il y avait à l'époque la "Ferme corail", sorte d'élevages de tortues (je crois qu'elle
a fermé depuis). On pouvait y voir quelques tortues terrestres (à droite, cette pauvre tortue a le cou tordu en permanence. Je ne
me rappelle pas si c'était à la suite d'un accident ou pas).
On a pu voir également plusieurs tortues marines dans des bassins.
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La deuxième semaine, nous avons changé de lieu d'hébergement : un ami nous avait prêté sa maison aux
Avirons. Nous en avons profité pour visiter les environs (Saint Louis, une plantation d'ananas), et pour aller
à la plage de l'Étang-Salé, qui est une plage de sable noir, avec des rouleaux et des surfers.
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Nous sommes également montés au volcan (le fameux piton de la fournaise). En chemin, vous pouvez vous arrêter
au cratère de Commerson (photo de droite). Un petit promontoire permet d'avoir une vue plongeante et impressionnante dans le cratère
(trop de contraste pour la photo).
Plus loin, on traverse la magnifique plaine des sables (photo de gauche), avant enfin d'accéder au volcan, qui était couvert de
nuages. Nous avons dormi au gîte du volcan, et tôt le matin nous avons eu le plaisir de voir le sommet dégagé.
Malheureusement, l'enclos (la caldeira qui entoure le volcan) était fermé pour des raisons de sécurité. Ce qui fait
que nous avons dû nous contenter du paysage vu de loin (photo de droite)
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L'hélico |
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Comme nous avons eu droit à une alerte cyclonique, il était interdit de faire de la randonnée
dans l'île (ce qui m'arrange bien car je ne suis pas très porté sur la rando, au grand dam de ma copine). Du coup, nous avons
décidé de faire un survol en hélico, pour pouvoir tout de même profiter des paysages de
l'intérieur de l'île.
Ce vol a duré 45 minutes environ. Nous avons commencé par le cirque de Mafate (photos ci-contre). La vue est vraiment
imprenable de là-haut. Mafate est un cirque accessible uniquement à pied: aucune route n'y mène ! |
Puis nous sommes passés par le trou de Fer (photos ci-contre). C'est le moment "montagnes russes", car l'hélicoptère doit
passer par des gorges étroites et faire des virages assez serrés.
Un moment grandiose, d'autant que c'est un endroit très difficile d'accès en randonnée, et donc on en profite. Ces chutes
sont vraiment impressionnantes.
En ressortant, on survole le cirque de Salazie, qui est un peu plus aménagé que Mafate.
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Après Salazie, on traverse la plaine des Cafres, avant d'aborder enfin le piton de la fournaise. Cette fois, le survol de
l'enclos donne plus une idée du caractère grandiose de cette caldeira (photo de gauche).
Nous avons ensuite un peu tourné au-dessus du cratère principal (photo de droite), ce qui nous a permis de constater
que le volcan avait ce jour-là une activité assez restreinte. On distingue juste un petit panache de
fumée sur la photo de gauche.
En quittant le cratère, nous avons survolé la plaine des sables, avec ses mélanges de couleurs rouge, brun et noir (photo
de droite)
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Sur le chemin du retour, nous avons pu admirer la rivière des remparts (photo de gauche), avant de survoler le cirque
de Cilaos (photo de droite). Cilaos, où ils produisent notamment une excellente eau pétillante, très douce (je vous la
recommande si vous allez un jour à la Réunion).
Enfin, juste avant le retour à l'héliport, nous avons survolé le lagon de Saint-Gilles (vous pouvez voir sur cette photo la
fameuse unique route faisant le tour de l'île).
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La fin du séjour |
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En raison de la proximité du cyclone (il n'est pas passé sur la Réunion), beaucoup de pluies
ont été annoncées sur la route de la falaise (à l'ouest de Saint-Denis). Comme cette route devient
très encombrée, voire coupée lorsque les conditions climatiques s'aggravent, nous avons préféré faire
tout le tour de l'île par le Sud et l'Est. Petite halte à Manapany pour y prendre un bain, et pour y découvrir un petit
lézard endémique de la région.
À la pointe Sud, la météo change et l'air devient plus humide. En passant, on peu voir quelques jolies cases typiques.
Plus loin, on atteint le point de l'île où le volcan a l'habitude de s'épancher. En effet, ce volcan n'explose pas, mais
la lave s'écoule et toujours dans le même sens, ce qui fait que ce n'est pas le volcan le plus dangereux qui existe.
Régulièrement, il coupe la route du littoral, qui doit être refaite dès que l'éruption est terminée.
Cela fait un drôle d'effet de passer sur une route bordée par la lave des deux côtés.
Nous avons pu ensuite remonter vers le nord, sans que les pluies ne nous gênent beaucoup.
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