Mars 2002 : nouveau séjour à Bonaire, dans les mêmes conditions qu'en 1999. Pour un descriptif de Bonaire, allez voir sur La page de 1999.

Comme la fois précédente, nous avions pris des bungalows chez Coco palm garden. La déco y est très colorée et agréable, tout comme le petit bout de jardin et le hamac.
La première semaine, nous étions deux dans un bungalow, et la seconde semaine, cinq copains nous ont rejoint, et nous occupions alors 3 bungalows.

En 1999 nous avions aperçu des perroquets au Nord-Est de l'île souvent perchés sur des cactus. Mais, malgré de nombreuses tentatives, nous n'avions pas réussi à les approcher : ils s'envolaient rapidement. Et cette fois-ci, tous les soirs, dans les arbres juste en face de nos bungalows, nous avions droit à un concert de ces mêmes perroquets.

Nous avons eu bien meilleur temps que en 1999, ce qui nous a permis de profiter un peu plus des paysages. Sur la route qui mène à Kralendijk, peu de chose à voir. Il faut se méfier des ânes qui peuvent traverser la route à tout moment.

La ville est toujours aussi colorée, avec des façades bleues, jaunes, vertes et autres couleurs vives.

Comme il suffit de conduire le long du rivage pour trouver les sites de plongée, il nous arrivait de voir de beaux paysages en passant. Ma copine et moi aimant bien la photo, nous repérions l'endroit pour revenir un peu plus tard. Ainsi vers le Sud, on passe à côté de l'exploitation de sel. Avec le beau temps, la couleur rose des salins ressortait énormément et nous avons fait quelques photos là.

Plus au Sud encore, les sites de White Slave (Photo de gauche) et Red Slave commémorent l'esclavagisme sur l'île. Ces cabanes font tout juste la longueur d'un homme.

La côte est assez aride; assez peu de végétation. De plus, en 1999, une tempête a fait pas mal de dégâts sur le littoral, et a cassé beaucoup de corail. On peut voir beaucoup de corail mort le long du rivage.

Partis à la recherche de sites de plongée ou de petites guinguettes locales, nous avons visité la partie Est de l'île. C'est une région où les pistes en terre remplacent les routes, et où il faut avoir un minimum le sens de l'orientation pour s'y retrouver. Mais avec le soleil, ce n'est pas un gros problème de s'orienter. En plus, cela donne l'occasion de voir un autre genre de paysage. Cela ressemble pas mal au bush australien (du moins à l'ildée que je m'en fait, n'ayant encore jamais été là-bas). La terre y est d'une couleur brun-rouge, et la végétation clairsemée. Là-bas, les cactus y trouvent une utilité Originale : ils forment souvent la clôture des terrains.

À l'occasion d'un petit arrêt photo, nous avons même eu la visite d'un oiseau qui est venu de percher sur un cactus juste à côté et qui a bien aimablement pris la pose pour nous.

Complètement à l'Est, juste au Nord de Lac Bay, il y a une zone de mangroves, ou l'on peut voir quelques oiseaux, comme des hérons et des flamands roses. Ils ne se laissent pas approcher facilement, mais avec des mouvements lents, nous avons tout de même réussi à prendre quelques clichés.

Le dernier jour, nous avons passé la journée au Parc Washington, au Nord de l'île. La piste qui fait le tour du parc est aussi défoncée, et les 4x4 ont été bien utiles.

Du point de vue faune, nous avons vu quelques chèvres, un aigle (je n'ai pas été assez rapide pour la photo), et quelques lézards.

Nous sommes allés au point d'observation des oiseaux. Tout comme en 1999, nous y avons vu, en plus quelques iguanes, avec un petit bonus cette année : nous avons eu droit à un accouplement en direct d'un couple d'iguanes. Apparement les touristes ne les gênaient pas : ils ont fait ça au beau milieu du chemin, alors que nous étions déjà en train de les prendre en photo.

Nous avons ensuite continué notre chemin et sommes allés picniquer à Boca Slagbaai, où quelques bâtiments se tiennent sur le bord d'une belle plage (voir les photos de 1999). Mais une surprise nous attendait : la tempête de 1999 y a fait de gros dégâts. Les bâtiments ne sont plus que ruines. Un peu désolés, nous avons tout de même mangé nos sandwichs, tout en admirant quelques flamands roses. D'ailleurs dans cette troupe, il y en avait des gris. Je ne connais pas la raison de cette coloration différente. Peut-être des jeunes ?

Bien que ce soit la seconde fois que j'aille à Bonaire, je trouve cette île vraiment géniale : elle est très dépaysante, et procure un sentiment de liberté extraordinaire.

Les plages ne sont peut-être pas terribles, la végétation pas vraiment luxuriante, mais c'est tout de même un vrai petit paradis, tout comme l'indiquent les plaques d'immatriculation de toute l'île.

Si vous êtes interessés par les photos subaquatiques que j'ai prises lors de ces vacances, cliquez sur le poisson ci-dessous.

Si vous le désirez, vous pouvez aller voir le site officiel de Bonaire (en Anglais) ou même leur description des sites de plongée.